Mythologia

Natale Conti, Mythologia, 1567-1627 : un laboratoire éditorial


Équipe Mythologia



Maximilian Bach est doctorant à l’Université de Fribourg-en-Brisgau, où il travaille sous la direction du Pr. Ralph Häfner. Il consacre sa thèse à Charles Guillaume Ramler, un porte-étendard des Lumières berlinoises, et reconstruit les contextes institutionnels et les fondements poétique de l’art de Ramler, entre poésie de circonstance et panégyriques. Dans ce contexte il s’intéresse entre autres à  l’utilisation des allégories mythologiques et à leurs traditions.
Responsable scientifique du projet Mythologia, Céline Bohnert est maîtresse de conférences en littérature du XVIIe siècle à l’Université de Reims Champagne-Ardenne et membre junior de l’IUF 2020-2025. Elle est également Visiting Fellow au Warburg Institute (University of London, School of Advanced Studies) pour janvier 2020 – janvier 2022. Ses travaux portent sur la réception de la mythologie antique aux XVIe et XVIIe siècles, dans ses aspects littéraires, artistiques (notamment à l’opéra), matériels et intellectuels, ainsi que sur l’œuvre de Jean de La Fontaine. Elle a codirigé plusieurs ouvrages collectifs (Jean de La Fontaine, le laboratoire des Fables, 2011 ; L’Adaptation comique, 2013 ; Poétiques de la vengeance, 2013 ; L’Anthologie, 2014). Elle a codirigé avec Rachel Darmon La Mythologie de Natale Conti éditée par Jean Baudoin, Livre I (1627), Reims, ÉPURE, “Héritages Critiques”, 2020.. Elle est membre du Comité de pilotage du consortium Cahier et secrétaire de la Société d’Étude du XVIIe siècle.
Chercheur post-doctoral à l’Università degli Studi del Piemonte Orientale, Maurizio Busca étudie principalement les traductions des œuvres d’Ovide et les réécritures théâtrales des Métamorphoses et des Héroïdes parues en France aux XVIe et XVIIe siècles. Il mène également des recherches sur la réception de l’héritage culturel médiéval dans la première Modernité (il est membre de l’équipe du projet Historiographie des Serments de Strasbourg et a co-dirigé un numéro de la revue Studi Francesi sur le thème Penser/peser le Moyen Âge entre XVe et XVIIe siècle) et sur la circulation de savoirs sur l’Islam et le Proche Orient à la Renaissance (notamment dans le cadre du projet Coran 12-21).
Docteur en Histoire de l’art moderne et chercheur associé au Centre Pluridisciplinaire Textes et Cultures de l’Université de Bourgogne France Comté, Marie Chaufour a consacré son travail de thèse à l’expression emblématique dans l’oeuvre de Jean Baudoin (vers 1584-1650), à paraître aux éditions Beauchesne. Elle poursuit ses recherches sur les livres d’emblèmes et d’allégorie des XVIe et XVIIe siècles, ainsi que sur les relations textes-images.Elle mène également des travaux sur les emblèmes appliqués en France, dans le double objectif de les cartographier et d’en établir une étude typologique et analytique. Elle a d’ailleurs co-écrit , avec C. Blanquie et M. Tsimbidy, un ouvrage sur Le Château de Bussy-Rabutin. Histoires, portraits, légendes (les éditions abordables).
Rosa De Marco est docteur en Histoire de l’art moderne et collaboratrice scientifique à l’Université de Liège. Ses recherches portent sur les cultures du spectacle baroque, ainsi que sur les relations icono-textuelles, en particulier l’expression emblématique, à l’âge moderne. Elle prépare actuellement une monographie issue de sa thèse sur Le langage des fêtes jésuites dans l’ancienne Assistance de France (1586-1643) ; et deux volumes collectifs (en codirection avec : R. Adam et M. Walsby, Winning Back with Books and Prints. At the Heart of the Catholic Reformation in the Low Countries (16th – 17th centuries); A. Guiderdoni, Emblems on the European Stage (16th – 18th centuries)).
Clarisse Evrard est docteur en histoire de l’art moderne, agrégée de lettres classiques et chercheur associé à l’IRHiS UMR 8529. Sa thèse, soutenue en décembre 2019, a été consacrée à l’imaginaire chevaleresque dans la majolique du Cinquecento. Plus largement, ses recherches portent sur  les arts du décor dans l’Italie de la Renaissance, la culture visuelle et matérielle, la circulation des modèles et les arts du Cinquecento, la sémiologie de l’image et les transpositions littéraires dans les œuvres d’art (ses publications ici). Elle est actuellement ATER à l’Université de Lille.
Françoise Graziani est professeur de littérature comparée émérite à l’Università di Corsica Pasquale Paoli. Cofondatrice du réseau international Polymnia, elle a dirigé la Fédération de Recherche Environnement et Société (CNRS / Université de Corse).
Ralph Häfner est professeur à l’Albert-Ludwigs-Universität, Fribourg-en-Brisgau (Allemagne). Son travail se consacre à la littérature allemande et comparée et se concentre particulièrement autour de la première Modernité, l’âge des Lumières et l’histoire des savoirs au dix-neuvième siècle. Il a abordé des questions de la mythographie ancienne et moderne et du savoir mythologique notamment dans les publications suivantes : Götter im Exil. Frühneuzeitliches Dichtungsverständnis im Spannungsfeld christlicher Apologetik und philologischer Kritik (ca. 1590–1736), Tübingen, Max Niemeyer, 2003 (‘Les Dieux en exil. La poétique de la première Modernité entre apologétique chrétienne et critique philologique’) ; Mysterien im Hain von Ariccia. Nicolas Poussins „Landschaft mit Numa Pompilius und der Nymphe Egeria“ im intellektuellen Kontext um 1630, Munich, Fink, 2011 (‘Mystères au bosquet d’Aricinie. Poussin et le ‘paysage avec Numa Pompile et la nymphe Égérie’ dans le contexte intellectuel autour de 1630’) ; Die Weisheit des Silen. Heinrich Heine und die Kritik des Lebens, Berlin, New York, Walter de Gruyter, 2006 (‘La sagesse du Silène. Henri Heine et la critique de la vie’) ; Masken in Gesellschaft. Bacchanale, Bankette, Petits Soupers von Heine bis Rabelais, Heidelberg, Winter, 2014 (‘Masques en société. Bacchanales, banquets et petits soupers de Heine à Rabelais’) ; « Nicolas Poussin et la tradition mythographique à Rome autour des années 1630 », dans XVIIe siècle, n° 271 2016, p. 411–426 ; « Intensité et Finesse. Le Prologue de L’Âne d’or d’Apulée dans les traductions vernaculaires (allemandes, italiennes, espagnoles, anglaises et françaises) de la fin du XVe siècle à la première moitié du XVIIe siècle », dans Traduire les Anciens en Europe du Quattrocento à la fin du XVIIIe siècle : d’une renaissance à une révolution ?, Laurence Bernard-Pradelle et Claire Lechevalier (dir.), Paris, PUF, 2012, p. 171-190. En outre, il est l’éditeur des volumes suivants : Mythographie in der Neuzeit. Modelle und Methoden in Literatur, Kunst und Wissenschaft, Heidelberg  Winter, 2016 (‘La mythographie à l’âge moderne : modèles et méthodes dans la littérature, les arts et les sciences’) ; et, en collaboration avec Markus Winkler, Götter-Exile (‘Exils des dieux’), Heidelberg : Winter, à paraître. Il dirige également la collection « Myosotis » chez l’éditeur Winter (Heidelberg).
De formation pluridisciplinaire en Lettres modernes (spécialité Italien) et Histoire de l’art, Juliette Le Gall achève actuellement un second Master de recherche en Histoire de l’art, consacré aux représentations allégoriques de l’Hérésie dans l’art ludovicien et anti-ludovicien. Elle a également contribué entre temps à des missions ponctuelles en Humanités numériques, dans les métiers d’assistance et de support à la recherche, après une formation professionnelle en Patrimoine écrit et Édition numérique, au Centre d’Etudes supérieures de la Renaissance, à Tours.
Jeanne Leroux est étudiante au sein du jeune master d’Editions Numériques de l’université de Rouen Normandie (2019-2021). Pour son stage de fin d’études, elle a rejoint le projet Mythologia poussée par son intérêt pour l’édition et les problématiques que le format numérique soulève.
Takeshi Matsumura, lexicographe et philologue, est professeur à l’Université de Tokyo et correspondant étranger de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Après avoir édité Jourdain de Blaye en alexandrins (Droz), il a publié un Dictionnaire du français médiéval (Les Belles Lettres) qui lui a valu en 2016 le Grand Prix de la Francophonie de l’Académie française et en 2018 le Prix impérial et le Prix de l’Académie japonaise.
John Nassichuk enseigne au Departement of French Studies à l’Université Western Ontario (London, CA). Ses domaines de spécialisation: Lettres françaises et latines de la Renaissance en Europe; les rapports entre l’humanisme du Quattrocento en Italie et la Renaissance du nord; paraphrases, réécritures et adaptations bibliques, tant en latin que dans les langues vernaculaires.
Chloé Perrot est doctorante en histoire de l’art moderne. Ses recherches, sous la direction du Pr Etienne Jollet (Univ. Panthéon-Sorbonne), portent sur les iconologies françaises du XVIIIe siècle. Elle s’intéresse notamment aux conditions de transfert et d’appropriation de l’Iconologia de Cesare Ripa, en tant qu’objet de librairie et medium culturel. Elle est également conservateur des bibliothèques et porte un intérêt particulier aux problématiques liées au signalement des images.
Angevin agrégé de lettres modernes, ancien élève de l’ENS de Lyon, Pierre-Élie Pichot achève un doctorat de littérature française et néo-latine du XVIe siècle à l’université Sorbonne Nouvelle – Paris 3. Il enseigne actuellement en tant qu’ATER à l’université de Strasbourg. Son travail de thèse porte sur l’imitation des artisans du feu par les poètes de la Renaissance, en particulier ceux de la sodalitas lugdunensis et leurs émules français de la Pléiade. Parallèlement, il mène des recherches dans le domaine du genre à la Renaissance : outre plusieurs communications données autour des nouvelles de Marguerite de Navarre, il vulgarise auprès du grand public le travail du SIEFAR portant sur les œuvres littéraires de femmes de la Renaissance à nos jours.
Ancienne élève de l’ENS-Lyon, Carole Primot est docteure en littérature française de la Renaissance, PRAG à l’Université de Rennes 1 et membre du CELLAM (Rennes 2). Elle a consacré son travail de thèse à la réception de Teofilo Folengo en France à la Renaissance, en produisant notamment une édition critique de l’Histoire macaronique de Merlin Coccaie (1606), traduction du Baldus de Folengo, à paraître aux Classiques Garnier. Ses intérêts de recherche portent sur la fiction narrative de la deuxième moitié du XVIe siècle, la traduction, les langues hybrides, la stylistique d’attribution. Elle prépare actuellement un recueil de préfaces de traducteurs de la Renaissance. Elle est membre de l’équipe éditoriale des Joyeuses Inventions.
Laure-Anne Vincent-Aponte est doctorante en études anglophones au sein de l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Sa thèse, dirigée par Christine Sukic, porte sur la rhétorique des sentiments amoureux dans les comédies de la première modernité en Angleterre. Pour sa recherche, elle explore les divers manuels de rhétorique de la Renaissance ainsi que les diverses références littéraires antiques disponibles à l’époque, et qui nourrissent le discours amoureux.
Richard Walter est ingénieur de recherche, chef de projet en informatique pour la création de bibliothèques virtuelles et de corpus patrimoniaux. Il a été directeur adjoint du TGE Adonis (devenu depuis la TGIR Huma-Num) où il a développé la grille de service pour l’hébergement et l’archive de projets numériques en SHS. Il a animé la construction d’une plateforme d’éditions numériques de textes médiévaux (Telma, IRHT) et coordonne actuellement la plateforme d’édition de manuscrits, de documents et de fonds d’archives littéraires modernes EMAN au sein du laboratoire THALIM. Il co-dirige une action annuelle de formation consacrée à la gestion de projets numériques de sources (9 éditions, 2010-2018). Il anime depuis 2014 un séminaire technique d’édition numérique et co-anime depuis 2016 avec Anne Reach-Ngo un séminaire sur la génétique éditoriale. Il est membre du Comité de pilotage du consortium Cahier (regroupant de nombreux projets académiques de corpus d’auteurs) et coordinateur des groupes de travail sur l’édition numérique de correspondances et sur le crowdsourcing. Il anime enfin le groupe Omeka.fr pour fédérer la communauté des utilisateurs de ce logiciel et pour fournir des outils spécifiques pour l’édition numérique de contenus scientifiques (site & ateliers) ; il est formateur interne CNRS sur Omeka.
En 2019-2020, les étudiants du Master Lettres et Humanités de l’Université de Reims-Champagne Ardennes (M1) ont contribué au projet dans le cadre de leurs cours “Ressources Numériques” et “Philologie Numérique”. Ils ont eu chacun la charge d’un chapitre à éditer : voir ici une présentation de leur travail. L'expérience est reconduite en 2021-2022 pour le cours de “Philologie Numérique”.
Marion Aspe est étudiante en deuxième année du master Métiers de la Science des Patrimoines qui vise à permettre la valorisation du patrimoine culturel grâce aux outils du numérique au Centre d'Études Supérieures de la Renaissance (CESR) à Tours. Déjà titulaire d’un master 1 de Lettres Modernes, elle a travaillé pendant près de dix ans en tant que formatrice en français pour des classes préparatoires aux concours, notamment celui d’orthophonie. Marion a intégré en mars 2022 l’équipe du passionnant projet Mythologia afin de réaliser son stage de fin d’études dans le domaine de l'édition numérique, dans lequel elle aspire à œuvrer à l’avenir.
Kenan Oudin est étudiant au sein du master Médiation numérique de la culture et des patrimoines du Centre d’Études Supérieures de la Renaissance de Tours. Après un master en recherche historique, il a décidé de s’intéresser à la valorisation patrimoniale par le biais des outils numériques. Devant réaliser un stage de fin d’études, il a pu intégrer avec enthousiasme le projet Mythologia lui permettant d’approfondir ses connaissances dans le monde de la recherche en mêlant son goût prononcé pour la mythologie.
Marianne de Prémont est étudiante au sein du master Médiation numérique de la culture et des Patrimoines du Centre d’Études Supérieures de la Renaissance de Tours. Après une licence en histoire de l'art, et trois ans passés en tant que responsable culturelle elle décide de se former à la médiation culturelle par les outils numériques. Elle intègre le projet Mythologia pour son stage de fin d’études afin de s’immerger dans le monde de la recherche et faire grandir ses connaissances sur la mythologie.
Marthe Vertongen est étudiante en deuxième année du double master Publication Numérique et Humanités Numériques à l'École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques à Lyon. Après une prépa B/L SES et une L3 bi disciplianire Lettres-Mathématiques, elle a décidé de poursuivre dans les domaines de l'édition numérique et des humanités numériques. Intéressée par l'édition numérique dans un contexte de recherche et par les applications concrètes des humanités numériques, elle rejoint le projet Mythologia pour son stage de fin d'études.