Transcription & Analyse
[1] Il n’y a que la lettre du 28 prairial an V qui se trouve dans les archives familiales conservées à l’École polytechnique.
[2] Ni le manuscrit, ni une transcription n’ont pu être trouvés de la lettre de Catherine à Monge de Paris, le 24 Prairial an IV [12 juin 1797].
[3] Le 12 juin est la date anniversaire de leur mariage. La lettre n°107. Naples, le 30 prairial an V, elle ne date pas du 12 mais du 18 juin 1797.
[4] Monge écrit encore une autre lettre de Rome le 26 messidor an V [14 juillet 1797]. Lettre n°113.
[5] Sur la sélection effectuée par la commission parmi les manuscrits du Vatican voir les lettres n°23, 25, 26, 27, 70, 76, 79, 99, 100, 104, 109, 111, 113, 114, 120 et 139.
[6] Voir les lettres n°86, 88, 109, 114, 133 et 134.
[7] Tous les convois qui partent de Rome sont dirigés sur Livourne. Voir les lettres n°98, 100, 102, 110 et115.
[8] Numa POMPILIUS (716-673 av. J.-C.) roi de Rome.
[9] Les deux sculptures : « Le Tibre » et « Le Nil ».
[10] Monge se charge d’organiser ce dernier convoi lors de sa deuxième mission à Rome avant de s’embarquer pour l’Égypte en mai 1798. Voir les lettres n°102, 110 et 184.
[11] Sur la nature spectaculaire des convois et la volonté de frapper l’opinion publique voir les lettres n°48, 81, 92, 94, 100 et 102.
[12] Le 25 messidor an V [13 juillet 1797], les trois commissaires Jean-Guillaume MOITTE (1746-1810), Jean-Simon BERTHÉLÉMY (1743-1811) et Jacques-Pierre TINET (1753-1803) partent pour Livourne où sont rassemblés les objets saisis à Rome et où les attendent Thoüin. Voir la lettre n°109, 111 et 114.
[13] L’article 3 du Traité de Milan entre la France et Venise signé le 16 mai 1797 [27 floréal an V] stipule la remise à la France de 20 tableaux et 500 manuscrits. Voir les lettres n°114, 117, 118, 122, 123, 127, 128, 130, 131, 139 et 140.
[14] Catherine commente le 11 thermidor an V [29 juillet 1797 : « Je serai obligée de recommencer ton éducation. J’ai bien de l’avantage sur toi, moi qui n’ai pas quitté la partie. Je ne la trouve pas plus belle pour cela ; tous vos trophées, toutes les dépouilles des ennemis, que nous font ces bagatelles, près des grands objets qui nous occupent ici, les presbytères que nous reprenons, et que nous rendons aux bons prêtres, voilà qui est digne d’occuper des hommes sensés, des philosophes du XVIIIe siècle. Mais vous autres pauvres gens qui êtes des profanes, vous n’avez pas le sens commun, de vous attacher à ces misères. Cependant à travers toutes nos grandes mesures, on dit qu’il a quelques apparences que la paix avec l’Empereur est signée, c’est un miracle auquel je ne crois pas encore, à moins que le génie de la Liberté qui nous a toujours si bien secondé n’ait présidé avec Bonaparte à cette grande affaire. Cela nous rendra-t-il plus sages ? C’est ce qu’il faudra voir. Mais je vois tant d’hommes auxquels je croyais du mérite et des principes Républicains, qui se conduisent maintenant comme s’ils n’avaient jamais eu ni l’un ni l’autre, que je ne sais plus qu’en penser. Il est vrai que j’ai la vue courte en politique, le dire des gens aux plus longues vues que moi n’explique pas cela non plus. Que cela ne t’empêche pas de revenir, et surtout de ne point t’affliger lorsque tu seras avec nous. Il faut souffrir tout ce qu’on ne peut empêcher, si comme tu dis, le lâche sentiment de la peur ne retenait les Royalistes, il y a longtemps que la République française n’existerait plus. » Voir la réponse de Monge lettre n°119. Sur la montée des Royalistes et la réponse du Directoire avec le coup d’état du 18 fructidor, voir les lettres n° 89, 90, 116, 118, 119, 127, 131, 132 et 135.
[15] De Paris le 14 thermidor an V [1er août 1797], Catherine lui répond à ce sujet : « Le pauvre Guyot qui n’a rien du tout, n’a pu obtenir de place en France, malgré son intimité avec quelques-uns des Dieux. Ils ne le protègent pas, parce qu’il s’est montré tel qu’il est au fameux mois de prairial. Il partira après l’équinoxe, si on lui donne de l’argent. »
[16] Monge n’imagine pas être retenu à Passeriano par le Général lors des négociations pour parvenir à un traité de paix définitif avec l’empereur. Voir la lettre n°128.
[17] GUYOT DE SAINT-FLORENT (1755-1834) homme politique de la Côte-d’Or et ami bourguignon de Monge. En 1794, Florent-Guyot député de la Côte-d’Or à la Convention, est envoyé en mission auprès de l’armée du Nord et a pu communiquer avec Monge avec la ligne de télégraphe aérien mise en place de Paris à Lille et qui commence à fonctionner en mai 1794. Elle permet de communiquer par signaux visuels, par sémaphores. Monge a été consulté par Chappe afin de lutter contre les arrêts de transmission et d’en réduire le temps.
[18] Joseph ESCHASSÉRIAUX, (1753-1824), il est élu député par le département de la Charente-Inférieure (actuelle Charente-Maritime) dès l’Assemblée législative en 1791, puis sous la Convention en 1792 et 1795, enfin sous le Directoire lors des élections d’avril 1797. Le 14 thermidor an V [1er août 1797] Catherine lui répond : « Je n’ai pas encore fait ton compliment à celui qui est réélu pour la 3ème fois, il y a 4 jours que je ne l’ai vu. C’est un singulier corps. » Sur le jugement que porte Monge sur Eschassériaux voir les lettres n°27, 118 et 137.
[19] Les Français occupent l’île de Corfou le 29 juin1797. Les îles ioniennes de Corfou, Zante et Céphalonie qui étaient sous la domination vénitienne se révoltent avant de passer sous la domination française. Voir les lettres n°90 et 119.
[20] Louise MONGE (1779-1874) et Marie-Élisabeth Christine LEROY (1783-1856) appelée Paméla, nièce de Catherine HUART. Parce qu’elles n’écrivent pas à Monge. Voir la lettre n°20.
[21] Anne Françoise HUART (1767-1852), jeune sœur de Catherine HUART et son mari Barthélémy BAUR (1752-1823) ainsi que Louis MONGE (1748-1827) frère de Gaspard MONGE et sa femme Marie-Adélaïde DESCHAMPS (1755-1827).
[22] Émile BAUR (1792- ?) fils de Anne Françoise HUART et Barthélémy BAUR.
[23] Jean-Claude NAIGEON (1753-1832) peintre et Étienne-Marie BARRUEL, (1749-1818) instituteur à l’École polytechnique.
[24] Jean-Baptiste PATRAULT (1751-1817).
[25] Le 14 thermidor an V [1er août 1797], Catherine le confirme en réponse : « Il est vrai que la République de Lucques a fait sa révolution. »
Lettre non signée mais datée dans laquelle il est question de son travail relatif aux manuscrits du Vatican et du cours des événements en Italie