Transcription & Analyse
[1] Voir la lettre n°110.
[2] Ni la lettre du 4 messidor an V [22 juin 1797] ni celles des 24 et 26 prairial an V [18 juin 1797] n’ont été conservées dans les archives familiales du fonds de l’École polytechnique. Catherine lorsqu’elle détaille les lettres qu’elle lui a envoyée à cette période ne mentionne jamais une lettre du 4 mais du 10 messidor. Voir les lettres de Catherine à Monge de Paris du 17 messidor an V [5 juillet 1797] et du 11 thermidor an V [29 juillet 1797]. Voir infra.
[3] Catherine lui écrit de Paris le 28 prairial an V [16 juin 1797] : « Il semble que les patriotes sentent la nécessité de se réunir. Ils ont loué un grand hôtel. Ils sont déjà 5 à 600, dans ce nombre il y a plus de moitié députés quelques-uns du nouveau tiers se présentent aussi. J’espère que les clichyens seront un peu contenus par cette réunion, et que les patriotes s’entendront pour le maintien de la République, que les M[essieurs] minent tous les jours un peu. Pourvu que tout se passe en paroles car les mouvements font toujours des victimes, n’importe de quel bord elles sont, cela est affligeant. » Sur la montée des royalistes et la réponse du Directoire voir les lettres n°89, 90, 110, 116, 118, 119, 127, 131, 132 et 135.
[4] Jean-Guillaume MOITTE (1746-1810), Jean-Simon BERTHÉLÉMY (1743-1811), Jacques-Pierre TINET (1753-1803) et André THOÜIN (1747-1824) Voir lettres n°114, 138 et 140.
[5] Jean-Guillaume MOITTE (1746-1810) le sculpteur et André THOÜIN (1747-1824) le naturaliste. Voir les lettres n°92, 94, 95, 98, 100, 102, 103, 109, 110, 111, 121 et 122.
[6] Les deux peintres BERTHÉLEMY et TINET. Voir lettre n°140.
[7] COUTURIER ( ?- ? ).
[8] Sur le choix des manuscrits à Rome et la rédaction du catalogue voir les lettres n°23, 25, 26, 27, 79, 99, 104, 110, 111, 114, 120 et 139.
[9] Napoléon BONAPARTE (1769-1821).
[10] François CACAULT (1743-1805), ministre plénipotentiaire envoyé à Rome en remplacement de MIOT pour veiller à la bonne exécution du traité de Tolentino du 1er ventôse an V [19 février 1797].
[11] Claude-Louis BERTHOLLET (1748-1822) qui est déjà à Venise. Voir la lettre n°119.
[12] Catherine lui écrit de Paris le 28 prairial an V [16 juin 1797] : « Je ne sais pourquoi, Mon cher ami, je me persuade que tu reçois au moins les lettres que j’adresse au C[itoyen] Cacault. Et cela m’invite à t’écrire, car je n’ai rien de particulier à te dire ni de réponse à te faire, ta dernière lettre est du 1er de ce mois. J’y ai répondu le 22. » ; et le 17 messidor an V [5 juillet 1797] : « J’ai, 4 lettres en route pour toi, à l’adresse du C[itoyen] Cacaut, une du 24, une du 28, une du 10 messidor. Si tu ne lui as pas donné ton itinéraire j’aurais encore parlé dans les déserts. D’après le temps que celles du 17 et du 20 floréal ont mis à te parvenir, je vois qu’à peine tu recevras celle du 24 prairial. »
[13] Jean-Baptiste PATRAULT (1751-1817), Voir la lettre n°110.
[14] Il s’agit du mariage entre sa fille Louise MONGE (1779-1874) et Joseph ESCHASSÉRIAUX (1753-1824). Catherine écrit de Paris le 28 prairial an V [16 juin 1797] : « […] notre amoureux, ne dira rien avant ton retour. Il est venu hier à la maison. Il a remis ses ouvertures à faire à Louise, à la promenade, le temps ne favorise pas ses vues voilà 15 jours qu’il pleut à seaux. Il doit encore venir ce soir, nous sommes toujours seules. La conversation est générale cela ne convient pas aux amoureux. Comme il ne m’a rien dit, je ne peux décemment les laisser tête-à-tête. ». En réponse à ce commentaire de Monge, Catherine lui donne alors plus de détails dans sa lettre de Paris du 23 thermidor an V [10 août 1797] : « Tout en me félicitant de la manière dont je conduis ma barque, tu ignores ce que cela a produit, rien du tout, toujours la même indécision, les mêmes amours. Cependant il est question de nous donner à déjeuner chez lui, après [le] déjeuner, je me propose de lui parler. J’ai eu hier une grande conversation avec Louise qui est devenue confiante. Je lui disais : « Cette indécision, cette manière de marchander, ne t’humilie donc pas ? Tu es donc bien attachée à cet homme qui a l’air bon et honnête, à la vérité, mais qui n’a rien d’aimable, pas même l’esprit dont il ne manque pas. » Elle me répondit que tu l’aimais.
« -Mais cela ne doit pas seul te déterminer.
-Il a, dit-elle, une réputation faite, il a l’air bon, et je l’aime. »
Tout cela est raisonnable, mais il n’y a jamais eu de conduite pareille. S’il était un homme ordinaire, je lui supposerais des intentions peu honnêtes. Il y a quelques jours que, d’après mon conseil, elle lui fit sentir que ses assiduités pouvaient lui faire du tort, s’il ne se proposait pas de terminer, il prit fort mal cette espèce de provocation, et gauchement il lui dit qu’il suffisait qu’on le pressât pour qu’il se retire, après une longue conversation entre eux il finit par lui dire : « Il ne faut donc plus que je revienne ?
- Vous pouvez venir comme ami de la maison. »
Il fut 6 jours sans revenir. Quand il revint il lui dit qu’elle le traitait en aventurier, que s’il voulait avoir des femmes, en abuser, il y en avait assez dans Paris, qu’il ne l’aurait pas distinguée des autres pour cela, et chaque fois qu’il vient c’est toujours la même chose. Le jour du dîner, il était assez aimable mais toujours gauche, il lui dit ce jour-là qu’il était aussi accoutumé à nous que s’il ne nous avait jamais quittées… ». Voir les lettres n°27, 118, 127, 125, 126, 127, 136, 137 et 138.
[15] Comme Monge le prévoit, il est à Florence le 29 messidor an V [17 juillet 1797] et à Milan, le 3 thermidor an V [21 juillet 1797].
[16] Sur les critères de sélections et les modalités d’action des commissaires, voir les lettres n°22, 26, 79, 114, 120, 139 et 140. Le 17 messidor an V [5 juillet 1797] Catherine écrit au sujet de l’exigence morale que Monge met en œuvre au cours de sa mission : « […] je me moquerai des gens qui n’approuveront pas tes opérations. Comme tu dis très bien, tu es le plus difficile à satisfaire, quand on pense et agit en galant homme, on a toujours le témoignage de sa conscience pour soi, cela suffit. Les passions aujourd’hui sont tellement en jeu, que tel qui vous calomnie, vous estime foncièrement, ainsi mon ami tranquillise toi là-dessus. »
[17] Sur l’attachement de Monge aux républicains de Rome voir la lettre n°119.
[18] Antoine-Christophe SALICETI (1757-1809) voir la lettre n°116 et GUYOT DE SAINT-FLORENT (1755-1834).
[19] Voir la lettre n°34.
Lettre non signée mais qui comporte deux dates : le 26 messidor de l’an V de la République et le 29 thermidor à Venise, cette lettre témoigne du parcours de G. Monge en Italie pour choisir les oeuvres qui sont destinées à la France.