Archives Marguerite Audoux

Archives Marguerite Audoux


Lettre de Marguerite Audoux à Léon‑Paul Fargue

Auteur(s) : Audoux, Marguerite

DescriptionMarie Duran - Les Nocturnes

Texte

Toulouse [Février 1912[1]]

Vieux frère,

Si le diable ne se mêle pas de nos affaires, nous serons sans doute à Paris le 19 de ce mois, Michel et moi.
Que j'en ai à te raconter, mon cher[2] vieux Polémon !
Tu t'imagines peut‑être que Villemur[3] a cédé ; détrompe‑toi, mon ami, tu l'avais bien jugée. Elle a une volonté peu ordinaire.
Dis‑donc, on m'écrit de Hollande[4] pour me demander quand vont paraître tes Nocturnes.
En attendant, je t'embrasse bien fort, aussi fort que je t'aime, et j'embrasse bien fort aussi ta gentille et bonne maman.

Marguerite


[1] Cf la lettre de Larbaud à Ray du 17 février 1912 (« Marguerite est rentrée à Paris », Correspondance Larbaud-Ray, Gallimard,, tome deuxième, p. 164) et les Nocturnes qui vont paraître à la NRF en mars 1912 sous le nom de Poèmes

[2] cher est précédé d'un m.

[3] Marie Duran, que Yell va épouser le 18 mars suivant, et qui habite Villemur

[4] Nouvelle lettre que nous n'avons pas retrouvée

Lieu(x) évoqué(s)Villemur
État génétiqueVoir la note 2 de la partie "TRANSCRIPTION"
Notice créée par Bernard-Marie Garreau Notice créée le 17/12/2017 Dernière modification le 20/05/2022