Dates1881-1957
Notice biographique
C'est Charles‑Louis Philippe qui présente Marguerite Audoux à Valery Larbaud en 1908. Comme Fargue, mais à une plus grande échelle, il représente, par son aisance, son cosmopolitisme et sa culture, un univers diamétralement opposé à celui de la romancière. Il sait cependant reconnaître le talent de sa consœur, tout comme ses amis du Groupe de Carnetin, en particulier Marcel Ray, et Léon‑Paul Fargue. Larbaud entreprend avec ce dernier un « pèlerinage » à l'Hôpital général de Bourges (l'orphelinat où resta neuf années la romancière), quelques jours avant l'obtention du Prix de la Vie heureuse. Il publie un important article sur L'Atelier de Marie‑Claire dans le numéro d'août 1922 des Primaires consacré à Marguerite Audoux. La proximité des deux écrivains n'est pas que littéraire ; la romancière s'occupe des affaires domestiques de Larbaud, et en particulier de la recherche d'un appartement, et de son entretien. Les relations s'espaceront jusqu'à l'hémiplégie du romancier (Fargue est atteint du même mal, et tous deux sont soignés par le Professeur Th. Alajouanine, le médecin lettré qui établit l'édition de la correspondance entre les deux hommes).
N. B. : Le romancier tenait à ce que l'on prononçât [valri]
N. B. : Le romancier tenait à ce que l'on prononçât [valri]
Lettres échangées
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